Les réseaux sociaux pour booster son business immobilier

Comme à son habitude, la table sur les réseaux sociaux a suscité beaucoup de débats et d’échanges appuyés sur l’utilisation ou non des réseaux sociaux pour son business immobilier. Pendant une heure, les professionnels de l’immobilier autour de cette table ont fervemment défendu leur point et chacun a essayé de convaincre ses homologues du bien-fondé ou non de l’utilisation des réseaux sociaux. Le compte rendu de cette table est donc assez léger, même si les échanges ont été intéressants.

Sur quels réseaux sociaux communiquer en tant que professionnels de l’immobilier?

Tout le monde était plutôt pour ne communiquer exclusivement que sur Facebook. En effet, personne n’est sur Twitter, et encore moins sur les autres réseaux sociaux comme Google+, Instagram, LinkedIn ou Pinterest. L’idée de différencier sa communication en utilisant d’autres réseaux n’a donc pas été envisagée.

Le débat est resté centré sur Facebook.

Les différentes utilisations de Facebook pour l’immobilier

On a dénoté 3 types d’agents immobiliers :

Celui qui ne voulait pas y être. Concrètement, cela n’apporte rien à son business. En effet, leader sur sa zone rurale, il ne voit pas d’intérêt à passer du temps sur un réseau social. La méthode traditionnelle fonctionne très bien pour lui. Boîtage qu’il fait lui-même, rencontre physique, etc.

Ceux pour qui il est indispensable d’y être et qui alimentent du coup leur page Facebook. Ils alimentent au jour le jour avec des articles qu’ils considèrent intéressants pour leur communauté. D’autres utilisent des outils qui le font à leur place. Cela leur permet d’augmenter leur visibilité, en complétant celle de leur site et de la communication classique.

Ceux qui y croient et qui s’investissent sur Facebook. Leur objectif est de créer une communauté. Pour cela, ils vont sur les groupes de « petites annonces » dans lesquels il y a beaucoup de monde et ils répondent aux questions, en signant avec leur nom ou avec leur marque. Ainsi, ils mettent en avant leur expertise et rapatrient une audience ciblée sur leur profil et leur fan page. Ils se sont ainsi créé une réputation d’experts accessibles, c’est assez confortable. Même s’ils ne savent pas exactement le trafic que cela leur apporte, ils ont déjà rentré des mandats via Facebook. Ce n’est pas rien!

NDLR : On a déjà interviewé un agent sur un cas d’étude similaire sur Immobilier 2.0 : Interview Stéphane Pujol : notre page Facebook nous apporte 2 à 14 leads qualifiés par jour.

Cela prend par contre beaucoup de temps, ils y sont plusieurs fois par jour, et notamment le soir devant la télévision, sur leur iPad. Une passion, l’immobilier? 🙂

Une autre pratique des défenseurs des réseaux sociaux est de tenter le « coup de buzz ». Un exemple, qui est apparu comme conseil pendant le New York Connect, a été de tagger des vendeurs (avec leur autorisation) sur la réussite de leur vente. La photo a été repartagée par tous les proches. Une belle opération.

Pour l’instant, personne n’investit encore d’argent sur Facebook, ou des petites sommes (entre 10 et 30 euros). Vous pouvez voir comment bien investir sur Facebook dans ce dossier, si cela vous intéresse.

Quel ROI sur les réseaux sociaux pour l’immobilier?

Personne n’a su vraiment répondre à cette question. La problématique est de bien tracker les contacts réalisés et le trafic obtenu sur son site. C’est sûrement la prochaine étape pour ceux qui y passent du temps et qui y croient. Avoir des chiffres pour maîtriser son savoir-faire et son temps.

Voici un article qui vous permettra d’identifier l’apport des réseaux sociaux sur votre site : Tutoriel : Mesurez la quantité et la qualité du trafic issu des réseaux sociaux grâce à Google Analytics

Pour ceux qui veulent creuser le sujet des réseaux sociaux, je vous invite à lire cette article complet sur le sujet : Réseaux sociaux et immobilier : point sur l’année 2014 et recommandations stratégiques pour 2015

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