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Le 2 janvier dernier, la startup américaine Frontdesk a renvoyé tous ses employés. En effet, le personnel, composé de près de 200 travailleurs et sous-traitants, a appris la mauvaise nouvelle lors d’un appel Google Meet de deux minutes.

Un modèle d’affaires remis en question?

Lancée en 2017 dans l’état du Wisconsin, la jeune pousse Frontdesk gérait plus de 1000 appartements meublés à travers les États-Unis. Selon la plateforme Crunchbase, elle aurait levé environ 26 millions de dollars auprès d’investisseurs tels que JetBlue Ventures, Veritas Investments et Sand Hill Angels. Au cours de la dernière année, elle aurait également fait l’acquisition de Zencity, une entreprise rivale.

Toutefois, selon plusieurs sources, Frontdesk éprouvait des difficultés à convaincre ses investisseurs de lui renouveler leur confiance. De plus, le modèle d’affaires de la jeune pousse ne convenait plus en raison, entre autres, des coûts initiaux impliqués, des dépenses en capital associées et des variations de la demande. Son CEO, Jesse DePinto, n’avait plus d’autre choix que d’annoncer à ses employés que l’entreprise allait déposer une demande de mise sous séquestre, une alternative à la faillite.

Le retour des licenciements massifs en 2024 ?

Aux États-Unis, il s’agit du premier grand licenciement massif de 2024, marquant une tendance déjà observée au cours des dernières années. En effet, en janvier 2023, Salesforce avait annoncé qu’elle renvoyait près de 10 % de son personnel et qu’elle fermait certains bureaux. Au cours des dernières années, les entreprises technologiques à travers le monde ont renvoyé plus de 425 000 employés, un mouvement influencé par les plus grandes compagnies comme Google, Amazon, Microsoft, Yahoo, Meta et Zoom.

Selon le CEO de Salesforce, Marc Benioff, sa compagnie aurait embauché de façon exagérée du nouveau personnel pendant la pandémie de COVID-19. Une pratique assez partagée par les autres acteurs de la tech.

Dans l’immobilier, ce n’est pas non plus le premier licenciement massif réalisé de manière abrupte. On se souvient notamment des frasques de Better.com dont le CEO a remercié une portion importante de ses effectifs par visioconférence.

Seul le temps nous indiquera si un nouvel équilibre s’établira après tous ces renvois massifs.

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Frontdesk Licenciement Massif

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