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Nous parlons souvent des innovations ou des pratiques immobilières aux Etats-Unis., nous allons donc aujourd’hui nous pencher sur un autre pays : le Japon. Les Japonais ne faisant jamais rien comme tout le monde, il est intéressant de voir comment ça se passe dans l’immobilier. Et effectivement, ils ne font pas comme tout le monde…
Au Japon le critère principal de recherche d’un bien immobilier n’est pas le prix mais la ligne de station de métro… Effectivement, dans un pays dans lequel les problématiques de transports sont si importantes et les prix immobiliers si élevés, il est normal d’inverser les comportements de recherches. Et la logique est plutôt intéressante. Voilà la page d’accueil d’un site de recherche immobilière japonais. Sous le champ de recherche principal, on trouve les critères de recherche ; comme on peut le constater, la photo du train nous fait bien comprendre que le principal critère de recherche va concerner les transports en commun.
On va donc, dans un premier temps, sélectionner la ligne de transport qui nous intéresse. Prenons la ligne « Yamanoté ».
Ensuite, les résultats vont s’afficher en fonction des stations de métro. Le nombre de bien immobiliers disponibles sur chaque station étant indiqué à côté. Cette méthode n’est pas sans rappeler les pubs de Avendre Alouer dans le métro parisiens (« Il y a x biens immobiliers sur cette ligne de métro »). Il suffit enfin de cocher une station de métro pour affiner notre recherche et arriver sur la page de listing. Et la – surprenant – nous constatons que le premier critère de classement, après la photo et le titre du bien, est tous simplement le temps de trajet par rapport à la station que nous avons sélectionné. Vient ensuite le prix du bien. Il nous est donc possible de trier nos résultats facilement en fonction du temps de trajet. Ingénieux non ?
Je trouve cette méthode de recherche vraiment pratique pour l’utilisateur. Surtout qu’en général, le choix de la station de métro n’est pas anodin. La personne à la recherche d’un logement connaît ses impératifs en terme de transport, et connaît le standing associé à une station ou un quartier plus largement. Il peut donc être intéressant de penser cela pour la population française ; par exemple, à Paris, l'accès au périphérique pourrait être un critère déterminant 😉
Pour ceux qui se posent la question : non je ne parle pas japonais ? J’ai eu l’occasion de découvrir cette méthode de recherche sur le blog de la société Walkscore.
Cet exemple est la preuve si besion est, que l’acquereur d’un bien immobilier n’achète pas uniquement un appartement mais également un quartier, un mode de vie, des facilités pour sa vie de tous les jours, transports, écoles, durée itiniraires travail, école, loisirs etc…
[…] This post was mentioned on Twitter by A Xiradakis and A Xiradakis. A Xiradakis said: Reading: http://twitthis.com/fg87zf […]
Sauf à croire que tous les biens immobiliers se situent à Paris ou dans des villes équipées de métro, il me semble que cette innovation n’est pas adaptée au marché français dont le pays ne ressemble en rien au Japon.
Pour info, l’agglomération de Tokyo (Yokohama, Chiba, Kawasaki, …) totalise à elle seule 24 % de la population japonaise (environ 30 millions d’habitants) soit près de la moitié de la population française.
Julien
Appart-Maison.fr
l’agglomération de Tokyo (Yokohama, Chiba, Kawasaki, …) totalise à elle seule 24 % de la population japonaise (environ 30 millions d’habitants) soit près de la moitié de la population française. Julien Appart-Maison.fr