Temps de lecture : 7 minutes
A quoi bon lire un article sur le logement social ? Un agent immobilier ne trouvera certes aucun intérêt commercial dans sa recherche de leads. Pour autant, les startup en quête d’innovations intéressent les bailleurs publics. Et vous allez découvrir que les pratiques du privé arrivent petit à petit dans un secteur où le public est plus adepte de la dématérialisation que vous ne le soupçonnez.
Dans cet article réservé aux membres premium, vous allez découvrir
- Comment les logements sociaux sont en train de se réinventer grâce aux outils du numérique,
- Des exemples concrets d’application qui permettent de valoriser ces logements
- Les habitudes de consommation de la technologie des résidents
- Comment les bailleurs sociaux ont fait de l’appétence pour le numérique de leurs résidents une force
Parcours de résidentialisation : les pratiques se rapprochent du privé
Comment adapter un fonctionnement classique au numérique dans un secteur très encadré ?
Le grand public la connaît comme sénatrice médiatique de l’aile gauche du Parti socialiste, mais Marie-Noëlle Lienemann est également à la tête de la Fédération des coopératives d’HLM. Insistant sur la maîtrise du bâti plus forte dans ce secteur où le lien est ténu entre la construction et la gestion locative avec un parc à gérer dans la longue durée que les autres promoteurs n’ont pas forcément, l’ex-ministre déléguée au Logement loue l’apport du digital dans la relation bailleurs-locataires. « Le champ considérable de développement du numérique pour suppléer les gardiens dans un parc important, parfois des publics en difficulté (de lecture, seniors, handicapés…) ne doit pas faire oublier au mouvement HLM ceux qui ne peuvent utiliser la technique. » Marie-Noëlle Lienemann apprécie la transparence tant qu’il n’y a pas de dépersonnalisation, pointant que « les Français aiment être autonomes mais veulent de l’aide humaine, rapidement ».
Pas de quoi rassurer les startup de l’immobilier ? Les freins annoncés par la présidente de la Fédération des HLM peuvent en refroidir certains. A la différence d’Alexandre Gayraud, directeur USH (Union sociale pour l’habitat) qui pense que la révolution numérique est en cours et s’articule autour de trois axes :
- L’engagement sur le bâti autour du Bim
- L’introduction du numérique à la relation aux locataires
- La problématique de commercialisation.
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