Temps de lecture : 11 minutes
Le growth hacking, que l’on pourrait traduire par le « hack de la croissance », est une pratique qui lie à la fois marketing, démarche commerciale et management des process de l’entreprise. L’idée est de mettre en place différents leviers pour aller chercher rapidement de la croissance sur certains KPI. Alors, si aujourd’hui, cette « activité » est devenue un maillon à part entière de la croissance dans les startups, peut-on appliquer les apprentissages de cette discipline à l’immobilier? Qu’est-ce que le growth hacking? Comment cela peut-il m’aider dans mon business immobilier? Est-ce légal? Comment je mets en place cette démarche dans mon agence? On revient sur ces problématiques dans cette série d’articles, dont le premier se tient sous vos yeux.
Dans cet article réservé aux membres premium, vous allez découvrir
- Une définition du growth hacking et des exemples concrets
- La philosophie qui se cache derrière cette pratique
- Comment vous pouvez appliquer le growth hacking à votre business immobilier
Définition et enjeux du growth hacking
Mais qu’est-ce que le growth hacking?
C’est compliqué de définir précisément ce qu’est le growth hacking. Cette pratique a eu tendance à se démocratiser ces dernières années et elle consiste à chercher l’amélioration et l’optimisation continue des différents process au sein d’une entreprise.
Pour le dire autrement, le growth hacking, c’est un cycle dans lequel vous allez chercher à faire toujours mieux, notamment en testant chacune de vos hypothèses et en vous demandant, sitôt le test concluant, comment vous pourriez encore faire mieux. C’est ce côté recherche perpétuelle du mieux qui me fait parler de cycle.
Pour donner un exemple concret : si je mets dix minutes pour répondre à un mail en général, est-ce que je peux mettre en place des éléments pour y répondre en trois minutes? Et ensuite, je vais chercher à carrément automatiser la gestion de certains de ces échanges, pour passer une barre encore en dessous en terme de délai de réponse… Autre exemple : tous les matins, je fais la liste des nouvelles annonces sur ma zone d’activité pour ensuite appeler les propriétaires. Existe-t-il des outils qui me permettent de récupérer automatiquement ces informations? Puis-je aller encore plus loin et recevoir tous les matins une liste des contacts à appeler sur ma boîte mail?
En somme, le growth hacking, c’est la combinaison entre un état d’esprit et une suite d’actions et d’outils que l’on met en place pour aller toujours plus loin. L’objectif final étant de faire croître très rapidement, via une multitude d’hypothèses testées, les KPI que vous aurez décidé de cibler (cela peut-être le chiffre d’affaires, le taux de réponse, le nombre de mandats…).
Growth hacking = compétences techniques forcément?
Point important : il ne faut pas forcément être un petit génie de l’informatique pour mettre en place des stratégies de growth hacking. Cela aide, certes, mais c’est surtout une question de réflexion. Les compétences techniques vont simplement vous permettre d’aller plus vite, et d’élargir vos possibilités. Mais aujourd’hui, il existe des dizaines d’outils qui vous permettent de réaliser des actions de growth hacking, sans forcément que vous ayez à coder quoi que ce soit vous-même.
D’ailleurs, souvent lorsque l’on dit « growth hacking », on pense forcément à automatisation. Mais ce n’est pas forcément le cas. Si vous trouvez une stratégie qui vous permet de faire croître votre KPI très rapidement, mais que c’est à la main… c’est déjà du growth hacking.
Growth hacking et légalité : une zone grise?
Le growth hacking est-il légal? Hé bien, j’ai envie de vous répondre que cela dépend… Cela dépend de ce que vous mettez en place.
Par exemple, si vous récupérez sans autorisation des numéros de téléphone et des adresses mail de prospects que vous bombardez de publicités par la suite… hé bien, non. C’est contraire au RGPD, et vous risquez d’être sanctionné.
Par contre, si vous appliquez la même chose pour de l’immobilier de bureau, et ce que ce sont des entreprises que vous contactez pour récupérer la gestion de leurs immeubles de bureau… hé bien, le RGPD ne s’applique pas dans des communications BtoB. Et si on veut aller plus loin : les propriétaires qui ont des appartements en gestion sous le régime SCI… hé bien, ce sont des entreprises.
Cependant, le growth hacking n’est pas toujours « borderline ». Si je prends l’exemple du compte immobilier Snapchat, qui utilisait le côté éphémère de ces publications pour proposer des locations, c’est du growth hacking en soi, une nouvelle stratégie mise en place à l’aide d’outils spécifiques et qui vise à faire grossir un des KPI de la société. Et on est ici à 100 % dans la légalité. Pareillement si on réfléchit aux premières stratégies de follow massif sur les réseaux sociaux (pour faire croître rapidement leur compte, certains utilisateurs s’abonnent de façon automatique à des centaines et des centaines de profil, en espérant que certains de ces profils leur rendront la pareille), ce n’est pas du tout illégal. C’est une stratégie.
En somme, le growth hacking flirte parfois avec certaines zones grises. Il y a deux choses qui doivent vous freiner dans cette démarche : la législation, et le bon sens.
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Et le growth hacking, concrètement, ça donne quoi?
Maintenant que nous avons répondu aux premières interrogations qui entourent le growth hacking, intéressons-nous à son application réelle. Avec des exemples célèbres et des idées pour le secteur immobilier.
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