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Une enquête a été menée auprès d’un panel de personnes en leur faisant tester différentes applications mobiles. Cela a mis en évidence une forte standardisation des applications mobiles, ce qui crée de l’insatisfaction chez le particulier, voire de l’incompréhension…
1 – Le parcours doit être rapide
Ce qu’il faut retenir, c’est que, sur mobile, il faut surtout que le parcours soit simple. Dans la plupart des cas, cela signifie qu’il vaut mieux ajouter des écrans que d’en réduire le nombre. Une interface où on ne sait pas quoi faire, car il y a trop de choses sur le même écran, viendra rapidement à faire fuir l’utilisateur.
2 – Un moteur de recherche manuscrit est obligatoire
Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas en mettre, mais il faut que ce soit justifié. Si vous avez une vingtaine de biens situés dans la même ville, vous n’avez pas besoin d’amener l’internaute à saisir le nom de la ville. En réfléchissant un peu l’interface, on peut proposer des solutions bien plus adaptées : recherche sur carte, solution de tri, liste déroulante, etc.
Un des points importants est surtout que si vous mettez un moteur de recherche à disposition, ce dernier doit être performant. Sinon, vous perdrez le mobinaute.
3 – Proposer de nouvelles fonctionnalités est indispensable
On va pas vous mentir : innover, c’est bien. Proposer de nouvelles fonctionnalités aussi, du coup. Cependant, c’est à double tranchant. Le problème d’une nouvelle fonctionnalité, c’est qu’elle doit être acceptée et comprise par le mobinaute. Il vaut mieux rester sur des bases et fournir une expérience utilisateur parfaite que de vouloir se différencier et du coup perdre son prospect.
D’expérience, il vaut mieux lancer une application très simplifiée, mais qui fonctionne parfaitement. Chaque personne arrive au résultat qu’elle souhaitait (trouver un bien, vous contacter, avoir une estimation, etc.) et ensuite, être à l’écoute des utilisateurs pour savoir quelles fonctionnalités ils aimeraient avoir. Pour lancer ces fonctionnalités, le mieux est de les tester sur X % des mobinautes, avant de mettre à jour l’application pour tout le monde, sous peine de décevoir ses utilisateurs.
4 – Le home doit rassurer tout de suite le mobinaute
Ce qui est vrai pour un site Internet ne l’est pas forcément pour une application mobile. Ceci pour une raison bien simple : le mobinaute a déjà téléchargé votre application. Il a donc moins besoin de réassurance que d’une bonne expérience utilisateur.
5 – La géolocalisation est un incontournable pour le mobile
Elle est facile, mais si vous ne géolocalisez pas vos biens, ne demandez pas à l’internaute de se géolocaliser. 🙂
La géolocalisation de l’utilisateur est encore mal acceptée par les mobinautes. Sauf si elle est justifiée. Pour l’immobilier, cela peut être facilement compris. Cependant, au lieu de proposer dès la première ouverture d’accepter la géolocalisation, ce qui peut générer un rejet de l’application par l’utilisateur, il paraît mieux de contextualiser la demande avec l’utilisation d’une fonctionnalité de recherche par exemple, pour plus d’acceptation de la part de l’utilisateur.
Une application mobile est un outil qui devient de plus en plus courant. Cependant, les applications qui tirent leur épingle du jeu sont celles qui fournissent un service réfléchi et pensé en fonction de 3 choses :
- Ce que vous avez à offrir;
- Dans ce que vous avez à offrir, ce qui a de la valeur ajoutée pour l’internaute;
- Pour ce qui a de la valeur ajoutée, l’expérience utilisateur la plus simple.
Un application doit être réfléchie en fonction de sa cible, mais doit surtout être testée auprès de vos clients et prospects!
Vous trouverez l’intégralité de l’infographie ici.
Moi je ne suis pas une militante de l’application mobile pour une agence immobilière. D’une part, cela coûte beaucoup d’argent et d’autres part, peu d’internautes vont la télécharger.
Il vaut mieux concentrer ses efforts dans l’optimisation de votre site pour les mobiles. Aujourd’hui, le mode responsive pour un site internet est la réponse pour les agents immobiliers.