Les méga-prompts ou comment bien utiliser l’IA dans l’immobilier

Dans votre volonté de rester compétitif, d’intégrer les meilleurs outils à votre pratique et de vous démarquer, vous avez probablement mesuré l’importance de l’IA dans l’immobilier et vous y êtes déjà intéressé de plus près. La démarche est louable, mais est-ce que votre utilisation permet réellement à l’intelligence artificielle de remplir ses fonctions et de répondre à vos attentes ? Si vous êtes de ceux qui posent cette question à votre agent conversationnel, « Écris-moi une publication que je peux mettre sur Facebook sur tel sujet » ou « Rédige une annonce pour tel bien », alors lisez cet article. Il pourrait bien faire changer vos habitudes, notamment grâce au concept de méga-prompt.

Pourquoi les agents immobiliers utilisent-ils mal l’IA ?

Dans une récente vidéo sur l’intelligence artificielle de la chaîne RE Geeks, Greg McDaniel et Michael Fielden, deux agents immobiliers américains, ont discuté de l’utilisation de l’IA dans l’immobilier et notamment de la manière de l’optimiser.

Il est d’abord ressorti de ce dialogue que les agents immobiliers faisaient presque tous les mêmes demandes. Ils obtiennent par conséquent des résultats très génériques et quasiment identiques, alors que l’outil avait au contraire l’objectif de les démarquer.

Et il est vrai que nous avons tous tendance à faire ce type d’erreurs avec nos prompts (nos demandes) :

1. Elles sont trop génériques;
2. Nous ne demandons qu’une seule réponse;
3. Nous nous en remettons totalement à (l’unique) réponse de l’IA.

Par exemple : « Écris une description pour une maison », « un mail pour un acheteur », « un post pour Facebook sur tel sujet », « une campagne marketing pour un agent immobilier », ou bien encore « Fais une analyse du marché immobilier de telle ville » ou « Génère un rapport de vente ».

Le méga-prompt : votre sauveur

Mais alors, que faire pour remédier à cela ? La première solution réside dans le méga-prompt (ou « Master Prompt » en anglais) tel que nous le présente Michael Fielden.

Pour mieux comprendre ce que cela signifie, il faut tout d’abord saisir, au moins dans les grandes lignes, le fonctionnement de l’IA et des agents conversationnels. Vous avez remarqué que, dans « intelligence artificielle », il y a la notion d’intelligence. En effet, les machines sont entraînées dans le but de reproduire le comportement du cerveau humain. C’est pour cela que nous parlons d’« apprentissage » et de « neurones artificiels ». En gros, les développeurs mettent à disposition un certain nombre d’informations à la machine et appliquent certaines règles pour qu’elle élabore une réponse à l’usager.

Or, ces agents conversationnels tels que ChatGPT, Gemini ou autre sont des systèmes d’algorithmes d’apprentissage automatique et de techniques de traitement du langage naturel très complexes. De plus, leur base de données est gigantesque, puisqu’elle provient de données textuelles d’Internet. C’est donc ce sur quoi ils sont entraînés.

Mais puisque le système « apprend », vous pouvez vous aussi lui apporter une base de données sur laquelle se reposer afin qu’il fournisse des réponses personnalisées. Comment faire concrètement ?

Comment faire et utiliser un méga-prompt ?

Voyons comment il est possible de nourrir un agent conversationnel avec vos informations.

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