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En quelques années, les nouvelles plateformes Internet ont bouleversé le secteur de la location courte. En facilitant la mise en relation directement entre particuliers, elles ont créé une économie collaborative sans précédent, mais très contestée. À l’occasion de l’édition 2017 du RENT, plusieurs intervenants se sont penchés sur la place des professionnels face à cette nouvelle économie. Comment doivent réagir les professionnels du secteur? Doivent-ils se résoudre à être marginalisés? Quels outils ont-ils face à ces acteurs? Quelle posture doivent-ils adopter face à ces plateformes? Tout autant de questions auxquelles les intervenants ont essayé d’apporter des réponses. 

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  • Comment les nouvelles plateformes se sont positionnées en adéquation avec les attentes des clients;
  • Pourquoi les agents immobiliers ne doivent plus voir la location courte comme une activité « subsidiaire »;
  • Les leviers qui permettent aux agents immobiliers de se positionner face à la concurrence des nouvelles plateformes. 

Intervenants de la table ronde

Animateur

  • Henry Buzy-Cazaux, président, IMSI

Intervenants

  • Jean-François Buet, président, FNAIM => JFB
  • Claude Chopard Lallier, Fondateur & CEO, Home Rental Service => CCL
  • Owen Lagadec-Iriarte, directeur des opérations, Poplidays
  • Philippe Raynaud, président, Progetis
  • Timothée de Roux, directeur général Abritel HomeAway, président de l’UNPLV

Dans quelle situation se trouvent les professionnels? Un marché porteur et à part

La location courte durée : un marché spécifique en pleine expansion

Pour le représentant de la FNAIM, il convient de préciser que l’on est en face d’un pan du marché immobilier très particulier, qui nécessite des compétences spécifiques. On n’a pas plus d’adhérents, mais des gens qui ont un portefeuille plus important et plus exigeants sur la qualité des lots et des services; ce n’est plus une activité accessoire. Le CA moyen de la location courte va en crescendo.

Des professionnels qui se retrouvent face à des plateformes qui sortent du cadre

Toujours pour le représentant de l’association des professionnels de l’immobilier, ces derniers se retrouvent à faire une course de fond avec des boulets aux pieds, notamment législatifs, tandis que leurs concurrents peuvent s’affranchir de la réglementation. Tout le problème réside dans le fait que cet affranchissement répond à une demande des clients, qui veulent plus de flexibilité. 

Pour HomeAway, grâce à Internet, ces plateformes ont pu développer des services capables de capter une demande internationale plus nombreuse. Le représentant de la société souligne lui aussi la réponse à un besoin des propriétaires. Pour les intervenants de la table ronde, c’est à la fois ce qui a permis aux plateformes de location courte durée type Airbnb de s’étendre aussi rapidement, mais c’est également (et surtout) un élément que les professionnels doivent prendre en compte.  

Airbnb_RENT_locationcourte_duree

Comment les pro peuvent-ils répondre? 

Après avoir dressé ce constat, la table ronde s’est intéressée aux leviers de réponse qu’ont les professionnels « traditionnels » de l’immobilier face aux startups de la location courte durée (et surtout face à Airbnb). Pour eux, les professionnels ne peuvent pas aller contre l’essor de ces plateformes : elles répondent à un besoin et sont installées sur le marché.

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à propos

Article rédigé par Arnaud Hamzaoui

L'un des anciens chez Immobilier 2.0, on l'a formé sur les bancs de l'école! Arnaud est responsable de la section Actualités et veille sectorielle. C'est lui qui déniche les dernières news de l'industrie immobilière et qui les compile. Il s'occupe aussi de la rédaction d'a ... Lire la suite

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