La géolocalisation, une technologie qui n’en est plus à ses débuts et qui, aujourd’hui, s’installe dans de plus en plus de pans de la vie des clients. Cette innovation se révèle être porteuse de nombreuses possibilités pour le domaine de l’immobilier, et certains l’ont d’ores et déjà compris. À vrai dire, la géolocalisation est devenue une norme dans l’immobilier international. Si récemment, nous vous parlions des enjeux de la géolocalisation pour l’immobilier, nous vous présentons 5 exemples d’utilisation de cette technologie dans l’immobilier à l’international!
RealEstate.au : une recherche par carte et des informations sur les écoles
Le site australien RealEstate.au a choisi de proposer à ses clients la possibilité de rechercher leur future propriété directement sur une carte de leur zone d’activité. Des symboles viennent présenter les différents endroits où se trouvent les mandats proposés sur le site. Symboles qui, lors du zoom, se transforment en chiffres pour montrer le nombre de propriétés à acquérir sur la zone sélectionnée. Le résultat, c’est l’adéquation du site Internet à une nouvelle façon de rechercher dans l’immobilier ainsi qu’un côté plus ludique et engageant pour l’internaute.
Le site ne s’est pas arrêté à la recherche via les clics sur la carte, puisqu’il propose également des informations complémentaires sur les propriétés proposées à l’internaute. RealEstate.au propose ainsi les informations relatives aux écoles à proximité des différents mandats listés : distance en kilomètres depuis le mandat, niveau d’étude proposé ou encore école privée ou publique. Des informations particulièrement importantes pour des prospects qui ont une famille ou qui sont sur le point d’en fonder une.
Funda : recherche par carte et visite à 360 du quartier et du mandat
Le site néerlandais Funda propose également une recherche par carte sur une zone sélectionnée. En terme d’ergonomie, on va retrouver la même que pour le site RealEstate.au : une carte sur laquelle on zoome et qui délivre de plus en plus d’informations au fur et à mesure qu’on se rapproche des mandats. Ce type de recherche par carte n’est plus quelque chose de nouveau aujourd’hui : c’est une pratique qui s’est d’ores et déjà démocratisée. Sans être révolutionnaire, ces exemples sont des sources d’inspiration.
Le site Internet propose des vues à 360° de la propriété et du quartier dans lequel elle se trouve. Une innovation qui permet aux prospects d’avoir une première visualisation de la vie autour de leur possible achat. Une approche qui permet à l’internaute de commencer sa visite dans la rue, puis de rentrer dans l’appartement, comme dans la réalité, mais sans bouger de son fauteuil!
Trulia : un maximum d’informations sur des cartes
Le fameux site américain Trulia a lui aussi pris le pas de la géolocalisation, notamment en affichant les « walk score » des propriétés mises en vente. Le walk score, c’est une note attribuée en fonction du nombre de commerces et centres d’intérêt accessibles à pied, une donnée qu’on retrouve de plus en plus sur des sites immobiliers américains. Ce type d’informations remettent le quartier au centre de la recherche immobilière.
Le site propose également de nombreuses cartes pour chaque mandat, cartes qui s’adaptent et proposent des informations ciblées aux internautes. Vous retrouverez par exemple une carte de la démographie, une carte des commerces, des écoles à proximité et même une carte des crimes reportés dans la zone. Le site vous propose également directement depuis sa plateforme de calculer les temps de trajets des prospects. Des fonctionnalités dont vous pourriez également vous inspirer lorsque vous réfléchirez à intégrer la géolocalisation à votre stratégie.
Rightmove
Comme ses homologues qu’on vous présente plus haut, Rightmove propose également une fonctionnalité de recherche immobilière par carte. Mais le géant anglais ne s’arrête pas là et pousse le concept un peu plus loin en proposant une fonction de recherche par dessin sur la carte. Un système qu’on a déjà vu; nous vous le présentions lors de notre étude du portail de location OMMi et du portail Shelterr. Pour résumer, l’internaute trace la zone qui l’intéresse directement sur la carte. C’est, en quelque sorte, le niveau 2 de l’interactivité de la recherche immobilière par carte.
Conscient que les transports sont un élément déterminant dans la recherche immobilière, Rightmove propose aussi une fonction de recherche par arrêts de métro. Une fonctionnalité originale et qui aura tendance à plaire à certains internautes en plus de proposer une nouvelle façon de faire sa recherche immobilière.
Enfin, Rightmove propose de visualiser les écoles à proximité des mandats présents sur le site Internet. Une fonctionnalité qui, vous l’aurez remarqué, a tendance à être commune à la plupart des sites immobiliers proposant de la géolocalisation.
VivaReal : la géolocalisation pour la recherche mobile
VivaReal, le portail immobilier brésilien, intègre les adresses des biens directement dans la barre de recherche. Un détail qui fait de la géolocalisation une facette à part entière de la recherche immobilière. Qui plus est, la géolocalisation du bien est visible directement au premier coup d’œil lorsqu’on parcourt les différentes annonces.
Le portail a choisi de réserver la recherche par carte à ses internautes mobiles. Un choix de device qui est cohérent lorsqu’on réfléchit à la géolocalisation comme étant principalement synonyme de mobilité. Le portail nous montre simplement comment la géolocalisation s’intègre à une stratégie immobilière.
En somme, on se rend compte en observant ces exemples internationaux que de nombreux facteurs sont récurrents. La recherche via une carte est un système totalement introduit : c’est sûrement par là que vous commencerez. Les écoles et commerces à proximité représentent les principaux centres d’intérêt que les sites immobiliers mettent en avant. La géolocalisation permet de se reposer sur la zone d’activité pour mettre en valeur vos mandats. On observe que, dans tous les pays, la géolocalisation apporte une vraie valeur ajoutée et est devenue un indispensable. C’est une innovation intéressante; regardez ce que ça apporte, il faut composer avec dorénavant.
Un très bon article merci – par contre vous oubliez de noter que dans tous ces pays, les agences travaillent sous un mandat d’exclusivité. Les mandats simples, système « plutointermédiaire » n’y existe pas. Donc cela mérite bien de mettre en place une géo localisation, car finalement le client revient vers l’agence. Mettons un tel système ici en France et les professionnelles perdront le client immédiatement dans le Système P(particulier), sans visant de prendre d’avantage les renseignement d’un professionnel bien versé dans son métier.
Bonjour Gijs,
Je n’ai pas saisi tous vos propos. Mais pour répondre à cette question concernant la problématique de la perte de mandat au profit de sa concurrence (particulier ou professionnel), je vous invite à lire les autres articles du dossier. Le mandat exclusif existe aussi en France et le mandat simple, s’il empêche de communiquer une information essentielle pour la vente du bien, représente effectivement une problématique pour ceux qui ne travaille pas en confiance avec leur client, mais a priori plus profonde que la simple géolocalisation du bien ou le simple fait de fournir l’adresse. Qu’en pensez-vous?