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C’est une startup qui se revendique comme l’opposé de Katerra et l’Ikea de la construction immobilière. Mais qui diable est Assembly OSM et quels sont les objectifs de sa levée de fonds de 38 millions de dollars ? Et bien, à l’instar de Katerra, cette entreprise est justement spécialisée dans la conception et la construction d’immeubles, notamment via la technologie. Son point différenciant : miser sur la construction modulaire. 

Qu’est-ce qu’ Assembly OSM entend par construction modulaire ?

La construction modulaire est un mode de construction qui repose sur un * système d’assemblage de bâtiments préfabriqués avec des modules individuels. Concrètement, pour la startup Assembly OSM – et d’autres entreprises similaires -, la partie construction des matériaux est délocalisée dans une usine. Contrairement à Katerra qui avait fait le pari de centraliser tous les process de la production d’un bâtiment, Assembly OSM se fait fournir et fait fabriquer les pièces d’un immeuble par un tiers. La proptech s’occupe de concevoir les bâtiments, via une maquette numérique BIM, puis, comme le nom de sa marque l’indique, d’assembler toutes les pièces pré-fabriquées.

Pourquoi et comment ont-ils levé 38 millions de dollars ? 

Selon les fondateurs d’Assembly OSM, les frères jumeaux Bill et Chris Sharples, la construction modulaire à la Ikea est plus sécurisante car basée sur une main d’œuvre constante. C’est, d’après eux, la raison pour laquelle des investisseurs ont joué le jeu en investissant 38 millions de dollars. 

Autre argument qui a su convaincre les investisseurs – à savoir le fonds Fifth Wall -, l’engagement vers la décarbonisation du bâtiment. Assembly OSM affirme que ses bâtiments peuvent avoir 30 à 40 % de carbone incorporé en moins que les bâtiments traditionnels et que ses sites de construction réduisent les émissions de 60 à 70 %.

Quel avenir pour Assembly OSM ? 

À ce stade, tout reste à imaginer. Premièrement, le montant de la levée de fonds en tant que tel n’est pas impressionnant. Bien évidemment, nous serions tous individuellement preneurs d’une telle somme, mais en ce qui concerne la startup Assembly OSM, cette somme reste raisonnable. Katerra – qui fera figure de mauvais exemple – était parvenu à lever 2 milliards de dollars, du temps où cette société était en vie. 

Assembly OSM se contente sans doute de poser ses bases et de solidifier son modèle avec l’appui de cette levée de fonds. D’ailleurs, un élément pourrait fragiliser la startup : la jeunesse de son concept de construction – modulaire- et notamment de sa main-d’œuvre externe. 

La suite, dans les semaines ou mois à venir ! 

*Source : Martin Calais

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