Proptech : Levée de fonds de 30 millions d’euros pour Colonies

Après avoir levé 11 millions d’euros en 2019, puis 180 millions d’euros en 2020, la startup française Colonies vient de réaliser en troisième tour de table avec 30 millions d’euros. En effet, la jeune pousse, spécialisée dans le coliving et la colocation, compte sur cette levée de fonds pour s’ouvrir à un nouveau marché.

Se diversifier et s’étendre

Pour rappel, la startup Colonies a été créée en 2017 par trois colocataires : Amaury Courbon, François Roth et Alexandre Martin. Sa mission ? Simplifier la vie des locataires grâce à une plateforme en ligne, qui leur permet de visiter un bien, de signer un bail et de prendre possession des lieux en seulement quelques jours. Un procédé qui permet d’aider les personnes ayant des difficultés d’accès au logement, comme les auto-entrepreneurs.

À cette époque, la jeune pousse s’était d’abord positionnée sur le marché du coliving avant de se concentrer sur celui de la colocation, puis du résidentiel traditionnel. Selon Alexandre Martin, c’est le résidentiel traditionnel qui représente le plus gros marché locatif en France. Un marché qui connaît d’ailleurs un regain d’intérêt auprès des investisseurs.

Au fil des années, Colonies s’est installé dans différentes villes françaises : Lille, Marseille, Bordeaux, Nantes… Aujourd’hui, la startup se retrouve dans 13 métropoles françaises, et s’est même implantée dans d’autres villes européennes comme Bruxelles, Anvers et Berlin. Toutefois, elle entend bien continuer à s’étendre géographiquement.

Avec cette levée de fonds, Colonies souhaite réaliser d’autres ambitions. Parmi celles-ci, accélérer sur la rénovation énergétique et continuer à investir dans sa technologie. Toujours selon les mots d’Alexandre Martin, beaucoup de leurs process sont exécutés de manière manuelle. D’où l’objectif de tout automatiser afin d’être meilleurs d’un point de vue opérationnel.

Au moment d’écrire ces lignes, Colonies gère 2000 unités dans des appartements et maisons. Pour atteindre la rentabilité d’ici 2025, il faudra doubler ce chiffre, puis le porter à 16 000 dans son parc locatif. Le tout afin de devenir la première marque d’habitation en Europe.

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