Proptech : Opendoor licencie 22 % de son personnel

Pour une deuxième fois depuis l’automne dernier, l’iBuyer Opendoor renvoie une partie de son personnel : 22 %, soit 560 employés. Un mal nécessaire malgré un changement stratégique entamé il y a quelques mois.

Des mauvaises nouvelles en série pour Opendoor

Pour rappel, la startup Proptech Opendoor fonctionne sur le modèle iBuying, c’est-à-dire qu’elle évalue le prix « juste » d’une propriété sans avoir à le visiter. Comment ? En se basant sur des données environnementales et des informations données par le propriétaire d’un bien, la plateforme d’Opendoor effectue le calcul avec l’aide d’un algorithme maison. Une fois le bien estimé, le propriétaire reçoit une offre d’achat rapidement, laissant le champ libre à Opendoor pour la revente.

Cependant, le modèle de l’iBuying peut révéler de mauvaises surprises. À titre d’exemple, en août 2022, Opendoor a été condamnée à 62 millions de dollars d’amende pour publicité mensongère. En effet, la société américaine avait affirmé que les propriétaires pouvaient gagner un meilleur profit en vendant leur bien à Opendoor plutôt que de passer par une agence immobilière.

Mais ce n’est pas tout. En septembre 2022, la startup vend des maisons à perte, une première depuis son lancement. Puis, après un troisième trimestre difficile, elle a ralenti considérablement son rythme d’acquisition de biens.

Malheureusement, cette stratégie ne semble pas suffisante. Cette mise à pied récente de 560 employés s’ajoute à celle de novembre dernier. La compagnie avait alors dû licencier 18 % de son personnel, soit 550 employés.

Contrairement à la concurrence comme Zillow, qui a laissé tomber l’iBuying, Opendoor persiste à continuer dans cette voie. Est-ce la meilleure solution ? Pour le moment, il est difficile de prévenir l’avenir des iBuyers, mais ils restent tout de même une source d’inspiration pour les pros de l’immobilier.

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