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Les nouveaux services et les nouveaux outils pour l’immobilier était l’un des sujets abordés lors du barcamp du 7 octobre.
Lors de la discussion les participants ne se sont pas contentés de parler des services qui existent, mais ont plutôt cherché à définir les outils qui manquent aux agents immobiliers.
De cette discussion, ressortent deux idées que je trouve très intéressantes.
Centraliser les prix de l’immobilier
Partant de l’éternel débat Agent immobilier VS PAP, les discussions ont très vite tournées autour de la valeur ajoutée qu’apporte un agent immobilier.
Tout le monde s’est accordé pour dire que le principal atout de l’agent immobilier reste sa connaissance du marché locale. En effet, vous n’êtes pas sans savoir qu’aujourd’hui la personne la plus à même d’évaluer un bien immobilier reste l’agent immobilier de quartier.
Toutefois, force est de constater que cette valeur n’est pas forcément perçue par le particulier qui voit dans les outils d’estimation en ligne une alternative peu coûteuse à l’agent immobilier.
Nous connaissons tous les limites de ce type d’estimation : aujourd’hui, il n’existe concrètement aucune base de données exhaustive qui permette, en temps réel, de connaître la valeur d’un bien immobilier. Et ce malgré l’existence de nombreuses fédérations professionnelles et de différentes bases de données des prix.
La conclusion de cette discussion et donc qu’il manque « tout simplement » un outil qui pourrait centraliser les prix de l’immobilier et qui aiderait les agents à avoir une information précise sur les prix de vente.
Une telle information permettrait de revaloriser l’image de l’agent immobilier auprès des acheteurs et des vendeurs.
Un outil de notation des agents immobiliers
Au niveau local, la réputation et la notoriété d’une agence jouent un rôle très important pour rentrer des mandats de vente. Seulement, avec le web, cette réputation ne transparait plus. Le web a donc fortement changé la donne.
Je vous invite d'ailleurs à consulter cet article du blog sur les enjeux de l'ereputation pour le secteur de l'immobilier
Nous avons donc réfléchi ensemble à cette problématique lors du barcamp.
La solution :
Un outil de notation des agents immobiliers. L’idée est simple : vos clients notent sur internet vos prestations, ce qui permet à vos prospects de laissrr des évaluations et des commentaires . Ils ont donc un outil leur permettant de trouver le professionnel le plus à même de vendre leur bien immobilier. Une sorte d’indice de confiance online des agents immobiliers.
Toutefois, nous avons conclu que pour être crédible cette plateforme devrait émaner d’une fédération.
L’avis d’Immobilier 2.0
Je trouve ces idées excellentes. Bravo aux participants de cette table qui ont réussis à « construire » ensemble ces deux services.
Dans les deux cas, on voit que tout le problème vient de la centralisation de l’information. Cette centralisation, pour être crédible, ne peut qu’émaner de fédération. Le problème ne viendrait-il pas de ces fédérations qui ne jouent pas leur rôle?
Je lance donc le débat : que pensez-vous des fédérations professionnelles en France ? Jouent-t-elles pleinement leur rôle ? Doivent-elles en faire plus ? Quelle est leur rôle concrétement, à vos yeux ?
Une dernière question : Que pensez-vous des deux services proposés dans cet article ?
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Dans les nouveaux services aidant les agents immobiliers,n’oublions pas, ce qui a commencé d’être abordé lors du BARCAMP:
1. Les conseils juridiques pratiques pour bien acheter et bien vendre qui doivent etre insérés au website.
2.La VIDEO des biens immobiliers dans les annonces: Plus vivant que les photos statiques!…
Nous avons tout cela dans http://www.film-immo.fr
…
Bonjour,
J’ai trouvé votre article très intéressant concernant les 2 solutions d’avenir pour les professionnels de l’immobilier.
Pour votre information, la « notation » des Agents Immobiliers existe déjà à un stade très avancée et en phase test depuis 6 mois auprès de grands réseaux, il me semblait intéressant de vous en tenir informé.
La seule chose que je ne partage pas, c’est le fait que ce soit une fédération qui s’occupe de ce chantier, elle va courir un trop grand risque : elle détient des clients, et si ces clients ont de mauvaises notes, les publiera-t-elle ? Au risque de voir ses adhérents partir… C’est le même schéma chez Pages Jaunes, ils détiennent tout le marché et depuis qu’ils ont mis des avis clients en ligne, ceux qui prennent de mauvaises notes (car n’importe qui peut venir noter), ont le souhait de quitter ce vecteur de communication.
Le simple fait de faire venir noter des clients sur internet est d’avance un projet mort-né, vous pouvez déjà le faire depuis 1 an 1/2 avec Pages Jaunes et personne ne le fait.
Je reste à votre entière disposition pour échanger avec vous sur ce sujet passionnant.
Très cordialement
Nous sommes engagés depuis des années dans une démarche qualité ISO 9001. L’évaluation de la satisfaction client est donc au coeur de nos préoccupations. Cependant l’idée d’une évaluation globale et publique ne me paraît pas des plus indiquées. Effectivement l’agent immobilier, aussi sérieux soit-il, est dépendant d’autres acteurs dans l’exercice de sa profession (notaires, diagnostiqueurs, banquiers etc), ainsi en cas d’insatisfaction du client, il peut parfois se retrouver en première ligne des mécontentements, sans que sa responsabilité ne soit avérée. De plus, les personnes mécontentes sont souvent plus promptes à donner leur avis, que les clients satisfaits.
Dans une démarche qualité construite, tous ces aspects sont pris en compte, quid dans un système global et anonyme???
Concernant la fin du post, il y a effectivement pas mal à dire sur les fédérations professionnelles de l’immobilier. Notamment par exemple sur le fait qu’elles aient laissé se développer les seloger, logic-immo, etc, alors qu’elles avaient les annonces, les adhérents, et les moyens de monter des portails performants qui auraient pu être numéro 1, en lieu et place des prestataires payants…
Le malheur des uns, a fait le bonheur et la prospérité des autres, dommage que les agents immobiliers soient les vaches à lait de l’histoire…
Assez d’accord, mais c’est souvent le premier contact et la première impression qui perdure.
Trés bonne idée que la notation.
faudra mettre ça en application, et le faire savoir au consommateurs.