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Durant le salon RENT, qui s’est déroulé les 8 et 9 novembre, une table ronde a abordé le sujet « L’état des lieux et les tendances actuelles dans la Proptech ». La Proptech est centrale dans l’évolution du secteur immobilier. Elle permet de comprendre les enjeux, mais aussi les problématiques identifiées des différents métiers immobiliers. La table ronde nous a offert un point de vue global concernant les enjeux d’aujourd’hui et de demain, pour l’immobilier et la nouvelle technologie appliquée à cette industrie.
Tout d’abord, voici la liste des intervenants :
· Thomas Bigali : CEO de Plug and Play, une société qui Aide entreprise à booster leu transformation digitale
· Laura Panquet, directrice chez LBO un fonds d’investissement avec une branche immobilier/Proptech forte
· Robin Rivaton, le CEO de Stonal, une plateforme de gestion pour les grands Assets Managers
· Sara Lucas, CEO de Grosvenor Property Europe, qui investit dans des propriétés en Europe
Focus sur l’actualité
La Proptech est un écosystème qui se construit depuis une dizaine d’années, depuis le premier salon RENT, et qui montre de belles évolutions. Bon nombre de startups continuent de grandir. Laura Panquet a toutefois un angle d’attaque précis pour s’y intéresser. LBO dispose d’un fond Proptech, qui est un fond “impact”. Pour elle, les startups doivent avoir un angle environnemental, ou au moins un angle inclusif. Elle souhaite voir se développer les projets “impacts”, et c’est un discours que l’on a souvent retrouvé durant le salon RENT. Les intervenants et investisseurs ont à cœur les thématiques environnementales, sociales et de gouvernances, ainsi que les sujets réglementaires.
Aussi, les entreprises réalisent qu’il y a beaucoup à faire pour améliorer le secteur de la construction. C’est effectivement une industrie qui pollue énormément et qui laisse place à de nombreuses évolutions digitales. Cela fait plus de viviers pour les Ventures Capital !
Sara Lucas nous donne le point de vue de l’Angleterre, qui trouve son équivalence en Allemagne en termes de startups et de levées de fonds. De nouveaux sujets se présentent aux propriétaires d’immeubles et aux investisseurs. Avec une conjoncture actuellement difficile dans le secteur de l’immobilier, on aurait pensé que les sociétés seraient plus frileuses à essayer de nouvelles choses, mais c’est en réalité tout l’inverse. De plus en plus de sociétés adoptent de nouvelles méthodes pour construire et gérer les propriétés. Le bureau de Londres de Grosvenor Property Europe passe en revue plus de mille startups par an afin de tenter de dénicher celles qui les aideraient à atteindre leurs objectifs. Leur évolution de cette année, c’est que leur intérêt s’oriente aussi du côté des solutions environnementales. La vague Proptech a démarré en 2016 en Europe, ce qui est assez tardif. Aux US, dix boites Proptech font 200 millions de chiffre d’affaires, tandis qu’il n’y en a qu’une seule pour rivaliser, en Europe. Cela provoque une certaine urgence à créer de gros players, car ces champions outre-atlantique vont arriver sur le continent et finir par grignoter les marchés.
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