Temps de lecture : 11 minutes
Les périodes d’inoccupation d’un logement entre deux locataires ne sont pas seulement préjudiciables pour le bailleur qui perd de l’argent, mais également pour vous en tant que gestionnaire de bien. En effet, vous risquez de perdre la confiance de votre client et donc votre réputation. Heureusement, des solutions existent pour combattre la vacance locative ! Grâce à votre expertise et à votre réseau, vous pouvez même dépasser les attentes du bailleur, mais aussi des locataires, en transformant cette étape en opportunité marketing. Vous êtes notamment en mesure de participer à l’augmentation de la valeur du bien et d’enrichir votre portefeuille clients. Comment ? En mettant en œuvre les 7 actions-clés pour prévenir la vacance locative que nous vous présentons dans cet article.
Cet article est directement inspiré de la formation Structurer et développer un service de gestion locative pilotée par Didier Tixador.
1. Faire des travaux
La règle numéro 1 pour éviter la vacance locative est de retenir le locataire en place. Pour cela, il est essentiel que le logement soit confortable et agréable à vivre. Une habitation froide en hiver, avec des fuites fréquentes, une mauvaise isolation phonique et d’autres problèmes récurrents fera fuir le locataire.
Vous devez ainsi aider le bailleur à prendre conscience de l’importance de la rénovation, de la mise en conformité et de l’aménagement. Bien que certains puissent y voir une dépense superflue, ces interventions peuvent en réalité se révéler rentables à long terme.
Si le locataire est satisfait, il est plus susceptible de vouloir rester dans le logement. Ceci évite le temps et les coûts associés à la recherche d’un nouvel occupant. Il est donc préférable d’effectuer les travaux en amont. Par exemple, si un propriétaire retarde la réparation d’un toit endommagé, il peut avoir affaire à une fuite soudaine pendant l’occupation. Cela peut engendrer des coûts supplémentaires, ainsi que des tensions avec le locataire avec qui il faudra se coordonner pour la réalisation des travaux. Il est aussi conseillé d’aménager le logement avec des équipements de qualité et des matériaux durables.
De surcroît, les améliorations augmentent la valeur du bien en cas de revente.
De votre côté, vous pouvez aider le bailleur sur plusieurs points :
- exposer les avantages ci-dessus.
- le mettre en relation avec des artisans de votre réseau pour une plus grande rapidité d’exécution des travaux.
- souligner le fait qu’avec la loi Climat et Résilience, la rénovation devra de toute façon être réalisée à terme.
Pour en savoir plus sur les réparations locatives, vous pouvez jeter un oeil à la formation du Campus dédiée au sujet !
2. Fixer un loyer juste
Fixer un loyer qui n’est pas trop élevé a un double avantage : il attirera les nouveaux locataires lors de la phase de recherche et il retiendra ceux en place. Ceux-ci pourront en effet payer plus facilement leur loyer, ainsi que le reste de leurs dépenses obligatoires.
Il en est de même pour les charges. Une sous-évaluation de ces dernières peut conduire à une régularisation inattendue. Le locataire peut alors être amené à se rendre compte que le total du loyer et de ses charges est plus élevé que ce qu’il avait prévu au moment de la signature du bail. S’il considère que la différence est trop importante, il risque de vouloir changer de logement. Ainsi, même si vous pensez que donner le montant des charges peut décourager les nouveaux locataires, il est préférable d’être transparent afin de ne pas engendrer des conflits avec ceux-ci par la suite et de construire une relation de confiance.
Votre rôle d’agent immobilier est d’une part de conseiller le bailleur dans l’établissement du prix de la location et d’autre part de fixer le montant des charges. Pour cela, il est important de :
- bien analyser le marché en collectant et comparant les données sur les logements similaires dans le quartier ou la zone géographique.
- inspecter tous les éléments du bien qui ont une conséquence sur le prix et identifier ses spécificités.
- vérifier que la valeur qui vous semble correcte correspond à la réglementation ;
- comprendre les attentes du propriétaire : remboursement d’un prêt, volonté de meubler l’appartement, souhait d’y vivre d’ici quelques années, etc.
- se renseigner auprès du syndic et des autres bailleurs dans une copropriété, par exemple, pour évaluer au mieux le coût des charges et vous rendre compte des difficultés que rencontrent les différents locataires.
Vous êtes déjà membre Premium ? Cliquez ici pour vous connecter
Vous devez être membres pour participer au débat
Cliquez ici pour vous connecter à votre compte Immo2
OU
Devenir membre Immo2 Premium