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Tous les sites Internet immobiliers sont touchés par le Dark Social. Mais qu’est-ce que le Dark Social?

Ce terme, introduit en 2012, désigne l’ensemble des interactions sur Internet effectuées en dehors des médias sociaux traditionnels et surtout en dehors de tout ce qui est possible de surveiller comme statistiques. Alors, forcément, les sites immobiliers en font les frais.

Mais faut-il avoir peur du Dark Social ou doit-on le prendre en compte? Immobilier 2.0 vous dit tout, vous donne les techniques et les méthodes pour profiter du Dark Social plutôt que de le subir.

Le Dark Social, c’est quoi?

Quand on pense aux interactions sociales sur Internet, on s’imagine tout de suite que tout se passe sur Facebook, Twitter et consorts. Ce n’est cependant que la face visible de l’iceberg. Au-delà de ces actions se cache le Dark Social. Toutes ces actions « obscures » que l’on ne peut pas surveiller, en tout cas pas aussi facilement que sur les réseaux sociaux, et qui représentent 69 % du partage de contenus sur Internet à l’échelle mondiale! Une étude menée par la société RadiumOne nous dévoile tout sur le Dark Social et nous met à disposition des chiffres ahurissants.

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Le terme a été utilisé pour la première fois en 2012 par Alexis Madrigal, journaliste sur Atlantic.com. Il le définit comme « le trafic web qui provient des sources que les Web analytics ne sont pas en mesure de tracer. » Si, par exemple, un internaute partage une annonce immobilière, une page sur les prix de l’immobilier ou un article sur le mandat exclusif via un e-mail, c’est du Dark Social!

Mais il n’y a pas que l’e-mail, les partages de contenus « Dark Social » se font principalement via :

  • E-mail;
  • Messagerie instantanée; (What’sapp, Messenger, etc.)
  • Groupe de discussion privé;
  • SMS.

Une audience bien plus qualifiée

L’information importante est que l’internaute qui passe par le Dark Social est plus impliqué que la moyenne. En effet, plutôt que de lire du contenu, ou simplement le titre, comme c’est souvent le cas et de simplement cliquer sur un bouton « J’aime », il prend le temps d’envoyer le contenu à une, ou plusieurs, personne que cela intéressera. C’est un partage désintéressé, dans le sens où l’internaute ne cherche pas à obtenir des « J’aime » sur une publication Facebook ou à voir son tweet toucher un grand nombre de ses abonnés. Il partage uniquement l’information, car il la trouve pertinente pour lui et un groupe de contacts. Dans le cas d’une annonce immobilière, il y a de grandes chances que l’internaute envoie le bien à une personne qui souhaite acheter, et ce type de biens qui plus est!

Vous pensez ce phénomène réservé aux États-Unis? Détrompez-vous! En France, 81 % des partages se font par le Dark Social et 96 % des Français utilisent ces techniques de partage!dark-social-pays

Il est courant, quand un contenu est privé ou réservé à une ou plusieurs personnes, de passer par un canal « Dark Social ». C’est bien évidement le cas pour l’immobilier où, lors de sa recherche de bien, l’internaute partage les annonces trouvées par e-mail ou messagerie instantanée.

C’est également la moyenne en Europe. Ce mode de partage est un enjeu crucial pour vos stratégies dans l’immobilier!

Une audience que vous devez accompagner

Nous n’avons pas la main sur le Dark Social, mais nous pouvons inciter les internautes à l’utiliser par des leviers simples.

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Voici donc quelques conseils applicatifs pour faciliter la vie de l’internaute, qui utilise la « Dark Social ». Ces conseils seront de plusieurs ordres :

  • Favoriser le Dark Social pour trouver des utilisateurs qualifiés
  • Mettre en place un système pour tracker le Dark Social

Ces conseils pratiques qui vous feront gagner une audience de qualité sont réservés à nos membres premium.

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En bref

Le Dark Social n’est pas une tendance nouvelle. Si le terme fait parler de lui, c’est tout simplement grâce à l’étude qui nous en parle en détail. Le Dark Social a toujours été présent et a été délaissé de par la popularité des réseaux sociaux, mais il est grand temps de reprendre la main dessus pour ne pas passer à côté d’une partie importante de votre audience immobilière!

à propos

Article rédigé par Vincent Lecamus

Passionné par l'innovation, Vincent est en veille constante pour dénicher les technologies et tendances qui vont impacter le secteur immobilier. Quand Vincent n'est pas occupé comme journaliste sur Immobilier 2.0, il développe de nouveaux projets entrepreneuriaux et coach des ... Lire la suite

Débats et commentaires de la communauté

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  1. Jérôme says:

    Bonjour,

    je souhaitais intervenir sur le terme « Dark Social », qui n’a rien de très Dark. Il serait selon moi plus juste de l’appeler « Deep », « Hidden » ou « Private », car au final, il regroupe toutes les interactions privées entre deux personnes. Evidemment, je sais que le terme n’est pas de vous, mais la discussion méritait d’être ouverte.

    Le terme « Dark » ramène à quelque chose de mauvais, d’illégale dans une sphère « Deep ». Par exemple, le DarkWeb est la partie sombre du DeepWeb.

    Une audience bien plus qualifiée? Par ricochet, oui. Seulement au départ, si votre bien est pourri, il le restera : personne ne le partagera ni sur le « Light Social » (terme repris du rapport RadiumOne, ni sur le « Dark Social ».

    Là où vous êtes totalement dans le vrai, est que l’acteur qui veut toucher cette cible doit tout faire pour faciliter l’expérieur user : et je rajouterai un point à votre article : l’utilisation de raccourcisseurs de liens du type po.st ou autres.

    En tous les cas, merci à vous pour le travail fourni.

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