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ville 2.0

Thierry Marcou est un membre imminent de la FING. Il s’agit de l’un des gérant du programme ville 2.0, porté sur les pratiques et usages pour transformer la ville, notamment avec le numérique. Il nous a donc présenté son projet et sa vision de l’avenir des réseaux sociaux et de l’usage qui pourront en être tirés par les villes.

 

Pour lui, les réseaux sociaux représentent un phénomène massif, avec 20 millions de personnes inscrites sur Facebook, basé sur 4 grandes tendances :

–        La rencontre (Meetic)

–        Organiser son réseau (Facebook, Viadeo)

–        Partager ses passions (FlickR)

–        NE pas perdre le contact (Twitter)

La Fing a alors mené une étude sur 4 communes dans la banlieue de Bordeaux pour appréhender l’utilisation des réseaux sociaux et se rendre compte par eux-mêmes des changements que ça pouvait apporter.

L’utilisation serait plutôt faite par des jeunes sur Skyrock, Myspace et Facebook.

De plus, on remarque une prédominance d’images et de vidéos qui sont partagées, les textes n’étant là que pour accompagner. La communication n’est donc que factuelle, positive ou neutre.

Les sujets les plus abordés sont ceux du territoire, de la vie locale ; on remarque une forte revendication identitaire attachée au territoire. Viennent ensuite les discussions autour de l’entreprise et de la vie quotidienne, chez les adultes.

L’écoute d’Internet au niveau locale est très importante et permet de dégager 4 univers actifs qui s’ignorent :

–        Les institutions (encore au web 1, qui ne renvoie pas vers le reste du web)

–        Les entreprises (qu’elle soit encore au web 1 ou au web 2, elles restent très peu préoccupées par le local)

–        Les associations

–        Les individus

La Fing voudrait donc créer des ateliers locaux pour vois ce qu’on peut faire des réseaux et créer un vrai lien social.

Voilà les idées qui en ressortent :

A l’échelle du pallier, mettre en place des écrans numériques dans les halls pour une meilleur communication interne, l’entraide entre voisins et favoriser la spontaneité.

A l’échelle du quartier, on trouve une dimension plus politique qui porterait sur la mise en place de dispositif de récit collectif, de débats ou tout autre moteur d’engagement pour la collectivité.

A l’échelle du territoire, il faut une plus grande flexibilité du logement comme la mise en place d’une plateforme d’échange/prêt de logement avec une garantie financière (ex : une sorte de couchsurfing local)

Pour l’instant, la Fing démarre un travail sur l’habitat avec le réseau social « habitants connectés » et effectue un test avec Citypulse, une montre qui calcule automatiquement la qualité de l’air dans la ville pour faire du relevé de mesure collectif.

Affaires à suivre…

à propos

Article rédigé par Vincent Lecamus

Passionné par l'innovation, Vincent est en veille constante pour dénicher les technologies et tendances qui vont impacter le secteur immobilier. Quand Vincent n'est pas occupé comme journaliste sur Immobilier 2.0, il développe de nouveaux projets entrepreneuriaux et coach des ... Lire la suite

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