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Au moment d’écrire ces lignes, WeWork se prépare à déposer son bilan dès la semaine prochaine. L’entreprise envisage même de déposer une requête en vertu du chapitre 11 de la loi sur les faillites dans le New Jersey.
Résumé des derniers événements
Entreprise dédiée aux bureaux partagés, WeWork a vu le jour en 2010. Installée à plusieurs endroits à travers le monde (New York, Montréal, Paris, Bruxelles…), la compagnie a bénéficié à plusieurs reprises du soutien de SoftBank, son principal investisseur, qui a notamment injecté 3 milliards d’euros en 2019.
Cependant, WeWork a connu de nombreuses difficultés, poussant la startup à abandonner son offre de coliving en 2021. En février 2023, elle était évaluée à 920 millions de dollars. Une valeur plus basse que la fortune d’Adam Neumann, fondateur et ancien CEO de WeWork. Puis, après une chute de 24 % de la valeur de ses actions en août dernier, l’entreprise a averti le gendarme boursier américain SEC d’un potentiel risque pour sa survie.
Pour rectifier la situation, WeWork a remanié son conseil d’administration, affecté par le départ de trois administrateurs en raison de désaccords importants. Quatre nouveaux administrateurs ont été nommés, tous spécialisés en restructurations financières complexes.
Or, le 2 octobre dernier, la compagnie n’a pas effectué les paiements d’intérêts envers ses porteurs d’obligations. Il en résulte par conséquent une période d’observation de 30 jours pour effectuer ces paiements. En cas de défaut, cet événement pourrait être susceptible d’entraîner sa faillite.
Dans les derniers jours, WeWork avait rapporté un accord avec les porteurs d’obligations, leur octroyant sept jours supplémentaires de négociations afin d’éviter les conséquences lors de cessation de paiement. Et avec l’annonce du dépôt de son bilan la semaine prochaine, tout peut se jouer d’ici là.
Il y a beaucoup de choses à apprendre de ce dossier, qui ne cesse de s’étoffer jour après jour. Toutefois, s’il y a une chose que nous avons comprise, c’est d’avoir des piliers solides pour votre business. Et l’un d’entre eux est d’entretenir votre réputation professionnelle, surtout sur le Web. N’hésitez pas à consulter notre article « Maîtriser et développer sa E-réputation et celle de son agence » pour en savoir plus !
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