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Après une chute de près de 24 % de la valeur de ses actions à la clôture de la bourse mardi dernier, la startup américaine WeWork a avisé le régulateur boursier américain d’un doute substantiel quant à la poursuite de ses activités.

Le géant à l’agonie ?

Pour rappel, le géant des bureaux partagés a vu le jour en 2010, avec l’ouverture de son premier site à New York. Depuis, la compagnie s’est installée à plusieurs endroits à travers le monde, dont Montréal et Paris. Elle a même bénéficié à plusieurs reprises de la confiance de SoftBank, son investisseur le plus important. À titre d’exemple, en 2019, elle a reçu 3 milliards d’euros de la part de la société japonaise.

Toutefois, WeWork commençait à éprouver des difficultés, et ce avant même l’arrivée de la pandémie de COVID-19. À cette époque, nous avions rédigé un article qui analysait les raisons expliquant la chute de la valorisation de l’entreprise. Cette dernière était alors passée de près de 50 milliards à moins de 10. Plus tard, en 2021, la startup abandonnait son offre de coliving, mais parvenait toutefois à être introduite en bourse. En 2022, le géant des bureaux partagés ouvrait son premier espace de coworking au Portugal.

Malheureusement, la compagnie continua à perdre de la valeur sur le marché. En février 2023, elle a ainsi été évaluée à 920 millions de dollars. Une évaluation plus basse que la fortune de son fondateur et ancien CEO, Adam Neumann.

Les six premiers mois de l’année n’ont pas été tendres pour la startup. WeWork a dû encaisser une baisse de la demande due à de mauvaises conditions économiques. Ce qui nous amène à la récente chute de 24 % de la valeur en bourse de WeWork, qui a poussé l’entreprise à avertir le gendarme boursier américain SEC d’un potentiel risque pour sa survie.

Un plan d’action décisif

Selon le document déposé à la SEC, le sort de WeWork pourrait dépendre de la réussite du plan de la direction. Cela signifie entre autres une restructuration, la négociation de conditions plus favorables pour les baux ou encore la vente d’actifs. Comme quoi il est encore trop tôt pour affirmer que WeWork s’approche de la faillite.

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WeWork faillite

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